La mesure prise par l’OMS demande la désinfection automatique des mains. Cette dernière se fera soit grâce à un lavage simple soit avec un gel hydroalcoolique. Tous les gels disponibles dans le commerce sont-ils efficaces ? Cet article vous renseignera sur ce sujet d’actualité.
La DGCCRF déclare qu’il y a beaucoup de gel inefficace sur le marché
La DGCCRF la une Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes. Ce dernier est en charge du contrôle des produits fraudé sur le marché. D’après une de leurs analyses, sur le marché 73 % des gels sont faux. Ces gels ne respectent pas la norme pour agir sur le virus. Parmi les 192 gels testés, seulement 27 % sont efficaces. Leurs teneurs ainsi que leurs étiquettes respectent la norme en vigueur.
Il y a 13 % de ces gels étudiés qui ont une teneur en alcool inférieur à la moyenne. Le reste fait un total de 60 % rejeté pour mauvais étiquetages. Les renseignements sur les boites de gels devraient montrer aux clients la dangerosité du produit. L’étiquette doit contenir la posologie et le mode d’emploi du produit. Tous ces gels sont disponibles sur internet et sont vendus à vif prix. Des mesures de retrait du marché sont en cours d’exécution.
On peut reconnaitre un bon gel hydroalcoolique
Un bon gel hydroalcoolique contient en moyenne 60 à 80 % d’alcool. Pour reconnaitre un gel de qualité, il vous suffit de bien lire l’étiquette. Trois types d’alcool sont tolérés dans la préparation du gel. L’éthanol connu encore sous le nom de l’éthylique, le propylique ou propane-1-ol et l’isopropylique. L’un ou l’autre de ces alcools sont efficaces contre ce virus. Quatre éléments de base permettent d’avoir un gel de qualité.
Parmi ces éléments, nous avons : l’éthanol, le peroxyde d’hydrogène. Il faut ajouter également de l’eau distillée et du glycérol. La norme en vigueur reconnue par l’Organisation mondiale de la santé est EN 144 766 pour le gel. Pour choisir un bon gel hydroalcoolique, il suffit de vérifier toutes ces données sur le flacon.